Club de la Solidarité Numérique - Apple

Publié le par Socé NDIAYE

Newsletter Janvier 2007

Au sommaire de la Newsletter CSN Janvier :

Image1) ADHERENT : Togolais vivant à Dakar Sénégal depuis 2001,  Stefano K. AMEKOUDI est un Ingénieur Informaticien (Administrateur Systèmes & Réseaux, Développeur, SI) formé à l'Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP) et à l'université Picardie Jules Verne d'Amiens (UPJV ). Membre actif du séminaire 'Solutions libres 2006', il mettra à nouveau ses compétences techniques pour 'Solutions libres 2007' les 19-20-21 juin 2007.

Image2) GROUPES de TRAVAIL : Le Groupe de travail GENRE, piloté par Rufina Dabo SARR, présidente de l'association AFstech Sénégal (adhérente CSN), a posé sur le forum GENRE et TIC du CSN quelques éléments de réflexion qui seront abordés lors de la demi-journée GENRE et TIC du 2ème séminaire 'Solutions libres' organisé par le CSN les 19-20-21 juin à Dakar (Inscriptions ouvertes).
Plusieurs thèmes sont échangé sur ce forum ( scolarisation des enfants, implication et role des femmes,...). Des retours d'expérience sont présentés, des propositions émergent et des mises en réseau se font entre participants du forum venu de plusieurs pays (France, Burkina Faso, Sénégal...).

3) ImageEVENEMENT : 31 janvier 2006 Paris 9h30-12h : Dans le cadre du salon Linux 2007, le CSN réunira autour d'une table ronde sur le Logiciel libre et l'Afrique : Agence universitaire Francophonie (AUF), UNESCO, Ministère des Affaires étrangères France, mairie de Dakar, école d'ingénieurs EFREI, sociétés ZEND et SINTI.

Participez à cet évènement et inscrivez-vous ensuite à la liste de diffusion associée afin de devenir acteur de la dynamique impulsée par cette table ronde.

Cordialement

Douglas MBIANDOU
Président du Club de la Solidarité Numérique.
"Des acteurs de terrain pour des projets numériques solidaires"
SITE WEB : http://www.club-solidarite-numerique.org
FORUM : http://forum.club-solidarite-numerique.org

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Avec son iPhone, Apple entend bien écrire la suite de l'épisode à succès de l'iPod. Mais l'entreprise se lance ici sur un marché plus concurrentiel qu'il y a quatre ans.

Apple a encore fait honneur à sa réputation d'entreprise novatrice. A chaque fois que la croissance menace de s'effriter, le groupe sort un nouveau produit de son chapeau. A l'origine, Apple était un fabricant de PC et il se détachait de la concurrence sur le plan du design et de la convivialité d'utilisation. Toutefois, le Macintosh ne pouvait plus gagner que quelques pour cent de part de marché... Le revirement s'est opéré en octobre 2001 lorsque Apple a débarqué avec son iPod, un lecteur de musique numérique. Un coup dans le mille : l'an passé, ce produit représentait pas moins de 40 % du chiffre d'affaires du groupe. Ces dernières années, le nombre de modèles et de types s'est multiplié et l'offre a été complétée par le service iTunes qui permet d'acheter de la musique en ligne. Plus de cinq ans après le début de sa commercialisation, l'iPod affiche toujours une excellente prestation. Evidemment, les chiffres de croissance spectaculaires des premières années ne peuvent plus être égalés, mais en 2006, le groupe a quand même vendu 75 % d'iPods en plus que l'année précédente. Une croissance élevée, même si l'année d'avant, ce chiffre se montait encore à 409 %. Voilà qui est tout à fait logique puisque le marché gagne en maturité et que la concurrence tente de grappiller une part du gâteau. Par ailleurs, on vend de plus en plus de téléphones portables équipés d'une fonction de lecture musicale. S'il veut réitérer la croissance époustouflante de ces dernières années, Apple se doit donc de franchir une étape supplémentaire.

Nouveau gadget

Apple a présenté son iPhone à l'occasion de la MacWorld Expo, le paradis pour les fanas de Mac. Cette annonce était en fait un secret de polichinelle ; la seule inconnue était la date. D'après Apple, l'iPhone précède de cinq années les produits de la concurrence. Même si nous n'irions pas jusque-là, l'iPhone est actuellement sans conteste le summum de la créativité d'Apple. La liste de sonneries et de bips dont est pourvue le joujou est pratiquement illimitée. L'iPhone fait seulement 11,6 mm d'épaisseur et dispose d'un écran tactile large de 8,7 cm. Vous pouvez bien sûr l'utiliser pour téléphoner, mais aussi pour écouter de la musique, prendre des photos (2 megapixels), surfer sur Internet et envoyer des e-mails. Malgré toutes ces fonctionnalités, Apple certifie que la batterie est suffisamment puissante pour assurer une autonomie d'environ cinq heures. L'utilisateur qui ne se servirait que de la fonction musicale, pourrait même en profiter durant 16 heures. La vente débutera en juin aux Etats-Unis et d'ici la fin de l'année en Europe. L'Asie devra attendre jusqu'en 2008. Dans un premier temps, l'iPhone sera commercialisé dans deux versions. Celle dont la capacité de stockage s'élève à 4 gigabits vous coûtera 499 USD. Si vous désirez acquérir la version 8 gigabits, vous devrez mettre 100 USD de plus sur la table. Les acheteurs américains seront contraints de signer un contrat avec l'opérateur mobile Cingular Wireless. Nous ne savons pas encore, à l'heure actuelle, si Apple travaillera en collaboration avec d'autres opérateurs ailleurs dans le monde. Par ailleurs, Apple a modifié son nom pour passer de Apple Computer à Apple Inc. et ainsi accentuer le fait qu'il n'est plus exclusivement un producteur de PC mais essentiellement un fournisseur d'électronique de consommation.

Avaler la pilule

L'euphorie concernant l'iPhone a quelque peu relégué au second plan le scandale des options dans lequel sont impliqués plusieurs cadres supérieurs, dont Steve Jobs en personne. L'an dernier, on s'est aperçu de certaines irrégularités dans l'attribution d'options aux cadres supérieurs. La date d'émission n'était complétée que plus tard, de sorte que la valeur des options augmentait et qu'un bénéfice plus important pouvait être réalisé. Il est plus précisément question d'options octroyées entre 1997 et 2002. La Securities and Exchange Commission (SEC), l'organe de contrôle boursier américain, a lancé l'année passée une enquête informelle après qu'Apple avait lui-même mené une enquête interne. Ces irrégularités ont entraîné une révision à la baisse des chiffres annuels de 2004, 2005 et 2006. Les coûts totaux se montent à 84 millions USD. Apple insiste sur le fait que Steve Jobs n'en a tiré aucun avantage financier personnel. D'ailleurs, Apple n'est pas la seule entreprise à avoir mal agi en matière de fixation des prix d'options. En tout, 100 entreprises seraient visées pour des pratiques similaires.

Un défi de taille

Il en faut davantage pour préoccuper les investisseurs. Après l'ascension spectaculaire de ces quatre dernières années, Apple est devenu l'une des valeurs favorites des analystes et des investisseurs de Wall Street. Tant que le cours grimpe, on est manifestement prêt à fermer les yeux sur pas mal de choses. Apple est l'une des rares valeurs technologiques dont le cours se situe au-delà du sommet du changement de siècle, en pleine folie Internet. Nous ne nierons pas que la hausse du cours est fondamentalement justifiée car l'entreprise a présenté des chiffres de croissance impressionnants ces dernières années. La valorisation élevée doit par conséquent être un peu nuancée. Du moins, si nous partons du principe que cette croissance va se poursuivre dans les trimestres et années à venir. Nous pensons que l'exercice sera périlleux pour Apple, même si le groupe est déjà parvenu à
étonner les analystes à plusieurs reprises.

Avec l'iPod, Apple a créé un segment de marché tout neuf, dans lequel il prend automatiquement la position de leader. En téléphonie mobile, la situation est cependant différente. Ce segment de marché est très mature et l'on n'y réalise plus une croissance élevée que dans les pays émergents. Des pays où ce sont principalement les modèles bon marché qui se vendent et où l'iPhone a donc peu de chances de percer. Même aux USA, la part des modèles chers n'est pas si importante. Environ 80 % de tous les téléphones mobiles vendus coûtent 99 USD ou moins. D'après Prudential Equity, les modèles de 300 USD ou plus représentent seulement 5 % du marché total. En outre, la concurrence fait rage dans cette niche. Nous y retrouvons par exemple Palm et Research in Motion (RIMM), qui proposent eux aussi des appareils (respectivement le Treo et le Blackberry) qui combinent la téléphonie et l'accès à Internet. Pour le moment, ces deux sociétés prennent à leur compte plus ou moins un tiers du marché américain. Suivent ensuite Motorola et Nokia, avec respectivement 12,2 et 6,4 %. Chaque année, environ un milliard de téléphones portables sont vendus dans le monde. Dès 2008, Apple table sur une part de 1 %, soit 10 millions d'unités. Au sein de cette niche onéreuse, cela reviendrait à une part de marché de 20 %. Un objectif ambitieux, mais pas irréalisable au vu de l'avance technologique du gadget à l'heure actuelle. Mais la concurrence va-t-elle en rester là ?n

Koen Lauwers

Source: http://news.google.fr

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